Liturgie des heures - Laudes

(c) Association Épiscopale Liturgique pour les pays francophones - 2025
AELF
  1. Dieu éternel et tout-puissant, dont le Fils unique est descendu aux profondeurs de la terre, d’où il est remonté glorieux, accorde à tes fidèles, ensevelis avec lui dans le baptême, d’accéder par sa Résurrection à la vie éternelle. Lui qui règne.

  2. Contemplons avec respect le corps de Jésus déposé de la croix et mis au sépulcre.


    R/

    Toi, notre Pâque immolée, nous t’adorons.


    Ô Christ Sauveur, comme le grain tombé en terre, tu as connu le tombeau :
    prends-nous dans le mystère de ta mort.


    Ô Christ enseveli, ta mère a veillé dans la foi :
    fais-nous participer à son espérance.


    Ô Christ, nouvel Adam, tu es descendu aux enfers pour délivrer les justes :
    entraîne à la vie ceux que le Père t’a donnés.


    Ô Christ vivant, nous avons plongé avec toi dans l’eau et le feu :
    fais-nous remonter de la mort à la vie.


  3. 68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
    qui visite et rachète son peuple.

    69 Il a fait surgir la force qui nous sauve
    dans la maison de David, son serviteur,

    70 comme il l'avait dit par la bouche des saints,
    par ses prophètes, depuis les temps anciens :

    71 salut qui nous arrache à l'ennemi,
    à la main de tous nos oppresseurs,

    72 amour qu'il montre envers nos pères,
    mémoire de son alliance sainte,

    73 serment juré à notre père Abraham
       de nous rendre sans crainte,

    74 afin que, délivrés de la main des ennemis, +
    75 nous le servions dans la justice et la sainteté,
    en sa présence, tout au long de nos jours.

    76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé
       prophète du Très-Haut : *
    tu marcheras devant, à la face du Seigneur,
       et tu prépareras ses chemins

    77 pour donner à son peuple de connaître le salut
    par la rémission de ses péchés,

    78 grâce à la tendresse, à l'amour de notre Dieu,
    quand nous visite l'astre d'en haut,

    79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres
       et l'ombre de la mort, *
    pour conduire nos pas
       au chemin de la paix.

  4. Sauveur du monde, sauve-nous ! Par ta croix, par ton sang, tu nous as rachetés. Viens à notre secours, ô notre Dieu.

  5. R/ Le Christ s’est fait pour nous obéissant
       jusqu’à la mort,
       et la mort de la croix.
    C’est pourquoi Dieu l’a exalté,
       et lui a donné le Nom
       qui est au-dessus de tout nom.


  6. Parole du Seigneur : Dans leur détresse, ils me rechercheront : « Allons ! Revenons au Seigneur ! C’est lui qui nous a déchirés, c’est lui qui nous guérira ; lui qui nous a meurtris, il pansera nos blessures. Après deux jours il nous rendra la vie, le troisième jour il nous relèvera. »
  7. 1 Louez Dieu dans son temple saint,
    louez-le au ciel de sa puissance ;
    2 louez-le pour ses actions éclatantes,
    louez-le selon sa grandeur !

    3 Louez-le en sonnant du cor,
    louez-le sur la harpe et la cithare ;
    4 louez-le par les cordes et les flûtes,
    louez-le par la danse et le tambour !

    5 Louez-le par les cymbales sonores,
    louez-le par les cymbales triomphantes !
    6 Et que tout être vivant
    chante louange au Seigneur !

  8. J’étais mort, et me voici vivant pour les siècles ; je détiens les clés de la mort et des enfers.

  9. 10 Je disais : Au milieu de mes jours,
       je m'en vais ; *
    j'ai ma place entre les morts
       pour la fin de mes années.

    11 Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur
       sur la terre des vivants, *
    plus un visage d'homme
       parmi les habitants du monde !

    12 Ma demeure m'est enlevée, arrachée,
       comme une tente de berger. *
    Tel un tisserand, j'ai dévidé ma vie :
       le fil est tranché.

    Du jour à la nuit, tu m'achèves ;
    13 j'ai crié jusqu'au matin. *
    Comme un lion, il a broyé tous mes os.
       Du jour à la nuit, tu m'achèves.

    14 Comme l'hirondelle, je crie ;
       je gémis comme la colombe. *
    À regarder là-haut, mes yeux faiblissent :
       Seigneur, je défaille ! Sois mon soutien !

    15 Que lui dirai-je pour qu'il me réponde,
       à lui qui agit ? *
    J'irais, errant au long de mes années
       avec mon amertume ?

    17 Oui, tu me guériras, tu me feras vivre : *
    mon amertume amère me conduit à la paix.

    Et toi, tu t'es attaché à mon âme,
       tu me tires du néant de l'abîme. *
    Tu as jeté, loin derrière toi,
       tous mes péchés.

    18 La mort ne peut te rendre grâce,
    ni le séjour des morts, te louer. *
    Ils n'espèrent plus ta fidélité,
    ceux qui descendent dans la fosse.

    19 Le vivant, le vivant, lui, te rend grâce,
       comme moi, aujourd'hui. *
    Et le père à ses enfants
       montrera ta fidélité.

    20 Seigneur, viens me sauver ! +
    Et nous jouerons sur nos cithares,
       tous les jours de notre vie, *
    auprès de la maison du Seigneur.

  10. Des puissances de la mort, délivre-moi, Seigneur.

  11. 2 Écoute, ô mon Dieu, le cri de ma plainte ;
    face à l’ennemi redoutable, protège ma vie.
    3 Garde-moi du complot des méchants,
    à l’abri de cette meute criminelle.

    4 Ils affûtent leur langue comme une épée,
    ils ajustent leur flèche, parole empoisonnée,
    5 pour tirer en cachette sur l’innocent ;
    ils tirent soudain, sans rien craindre.

    6 Ils se forgent des formules maléfiques, +
    ils dissimulent avec soin leurs pièges ;
    ils disent : « Qui les verra ? »

    7 Ils machinent leur crime : +
    Notre machination est parfaite ;
    le cœur de chacun demeure impénétrable !

    8 Mais c’est Dieu qui leur tire une flèche, +
    soudain, ils en ressentent la blessure,
    9 ils sont les victimes de leur langue.

    Tous ceux qui les voient hochent la tête ;
    10 tout homme est saisi de crainte :
    il proclame ce que Dieu a fait,
    il comprend ses actions.

    11 Le juste trouvera dans le Seigneur
    joie et refuge, *
    et tous les hommes au cœur droit,
    leur louange.
  12. L’innocent a été mis à mort ; pleurez sur lui, comme on pleure un fils unique.

  13. Pour inventer d’autres espaces
    Où se relèveront les corps,
    Il étendit les bras :
    Tout homme est libéré,
    Le mur s’est écroulé
    Où l’on avait gravé
    Que Dieu est mort !
    Pourquoi vous désoler encor ?
       Depuis le jour du sang versé,
       Vous savez bien que tout est grâce.

    Pour vous tenir hors des impasses
    Et vous guider aux lieux déserts,
    Il étendit les bras :
    Les flots se sont dressés,
    Son peuple a traversé
    Au merveilleux sentier
    Qu’il a rouvert.
    Pourquoi ne pas franchir la mer ?
       Depuis le jour du sang versé,
       Vous savez bien que tout est grâce.

    Pour embrasser toutes les races
    Dans sa bénédiction de feu,
    Il étendit les bras :
    Le monde est attiré
    Au centre du foyer
    Où l’on peut voir brûler
    Le cœur de Dieu.
    Pourquoi ne pas lever les yeux ?
       Depuis le jour du sang versé,
       Vous savez bien que tout est grâce.

    Pour vous garder près de sa face
    Et vous transfigurer d’Esprit,
    Il étendit les bras :
    Le voile est déchiré,
    Le livre, descellé,
    Qui retenaient caché
    Le Dieu de vie.
    Pourquoi ne pas courir à lui ?
       Depuis le jour du sang versé,
       Vous savez bien que tout est grâce.

  14. 1 Venez, crions de joie pour le Seigneur,
    acclamons notre Rocher, notre salut !
    2 Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
    par nos hymnes de fête acclamons-le !

    3 Oui, le grand Dieu, c'est le Seigneur,
    le grand roi au-dessus de tous les dieux :
    4 il tient en main les profondeurs de la terre,
    et les sommets des montagnes sont à lui ;
    5 à lui la mer, c'est lui qui l'a faite,
    et les terres, car ses mains les ont pétries.

    6 Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
    adorons le Seigneur qui nous a faits.
    7 Oui, il est notre Dieu ; +
    nous sommes le peuple qu'il conduit,
    le troupeau guidé par sa main.

    Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ? +
    8 « Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
    comme au jour de tentation et de défi,
    9 où vos pères m'ont tenté et provoqué,
    et pourtant ils avaient vu mon exploit.

    10 « Quarante ans leur génération m'a déçu, +
    et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,
    il n'a pas connu mes chemins.
    11 Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
    Jamais ils n'entreront dans mon repos. »

  15. Le maître de la vie, prisonnier du tombeau, venez, adorons-le.

  16. V/ Seigneur, ouvre mes lèvres,
    R/ et ma bouche publiera ta louange.