Dieu éternel et tout-puissant, dont le Fils unique est descendu aux profondeurs de la terre, d’où il est remonté glorieux, accorde à tes fidèles, ensevelis avec lui dans le baptême, d’accéder par sa Résurrection à la vie éternelle. Lui qui règne.
Contemplons avec respect le corps de Jésus déposé de la croix et mis au sépulcre.
Toi, notre Pâque immolée, nous t’adorons.
Ô Christ Sauveur, comme le grain tombé en terre, tu as connu le tombeau :
prends-nous dans le mystère de ta mort.
Ô Christ enseveli, ta mère a veillé dans la foi :
fais-nous participer à son espérance.
Ô Christ, nouvel Adam, tu es descendu aux enfers pour délivrer les justes :
entraîne à la vie ceux que le Père t’a donnés.
Ô Christ vivant, nous avons plongé avec toi dans l’eau et le feu :
fais-nous remonter de la mort à la vie.
68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
qui visite et rachète son peuple.
69 Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, son serviteur,
70 comme il l'avait dit par la bouche des saints,
par ses prophètes, depuis les temps anciens :
71 salut qui nous arrache à l'ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
72 amour qu'il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,
73 serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
74 afin que, délivrés de la main des ennemis, +
75 nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence, tout au long de nos jours.
76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé
prophète du Très-Haut : *
tu marcheras devant, à la face du Seigneur,
et tu prépareras ses chemins
77 pour donner à son peuple de connaître le salut
par la rémission de ses péchés,
78 grâce à la tendresse, à l'amour de notre Dieu,
quand nous visite l'astre d'en haut,
79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres
et l'ombre de la mort, *
pour conduire nos pas
au chemin de la paix.
Sauveur du monde, sauve-nous ! Par ta croix, par ton sang, tu nous as rachetés. Viens à notre secours, ô notre Dieu.
R/ Le Christ s’est fait pour nous obéissant
jusqu’à la mort,
et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté,
et lui a donné le Nom
qui est au-dessus de tout nom.
1 Louez Dieu dans son temple saint,
louez-le au ciel de sa puissance ;
2 louez-le pour ses actions éclatantes,
louez-le selon sa grandeur !
3 Louez-le en sonnant du cor,
louez-le sur la harpe et la cithare ;
4 louez-le par les cordes et les flûtes,
louez-le par la danse et le tambour !
5 Louez-le par les cymbales sonores,
louez-le par les cymbales triomphantes !
6 Et que tout être vivant
chante louange au Seigneur !
J’étais mort, et me voici vivant pour les siècles ; je détiens les clés de la mort et des enfers.
10 Je disais : Au milieu de mes jours,
je m'en vais ; *
j'ai ma place entre les morts
pour la fin de mes années.
11 Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur
sur la terre des vivants, *
plus un visage d'homme
parmi les habitants du monde !
12 Ma demeure m'est enlevée, arrachée,
comme une tente de berger. *
Tel un tisserand, j'ai dévidé ma vie :
le fil est tranché.
Du jour à la nuit, tu m'achèves ;
13 j'ai crié jusqu'au matin. *
Comme un lion, il a broyé tous mes os.
Du jour à la nuit, tu m'achèves.
14 Comme l'hirondelle, je crie ;
je gémis comme la colombe. *
À regarder là-haut, mes yeux faiblissent :
Seigneur, je défaille ! Sois mon soutien !
15 Que lui dirai-je pour qu'il me réponde,
à lui qui agit ? *
J'irais, errant au long de mes années
avec mon amertume ?
17 Oui, tu me guériras, tu me feras vivre : *
mon amertume amère me conduit à la paix.
Et toi, tu t'es attaché à mon âme,
tu me tires du néant de l'abîme. *
Tu as jeté, loin derrière toi,
tous mes péchés.
18 La mort ne peut te rendre grâce,
ni le séjour des morts, te louer. *
Ils n'espèrent plus ta fidélité,
ceux qui descendent dans la fosse.
19 Le vivant, le vivant, lui, te rend grâce,
comme moi, aujourd'hui. *
Et le père à ses enfants
montrera ta fidélité.
20 Seigneur, viens me sauver ! +
Et nous jouerons sur nos cithares,
tous les jours de notre vie, *
auprès de la maison du Seigneur.
Des puissances de la mort, délivre-moi, Seigneur.
L’innocent a été mis à mort ; pleurez sur lui, comme on pleure un fils unique.
Pour inventer d’autres espaces
Où se relèveront les corps,
Il étendit les bras :
Tout homme est libéré,
Le mur s’est écroulé
Où l’on avait gravé
Que Dieu est mort !
Pourquoi vous désoler encor ?
Depuis le jour du sang versé,
Vous savez bien que tout est grâce.
Pour vous tenir hors des impasses
Et vous guider aux lieux déserts,
Il étendit les bras :
Les flots se sont dressés,
Son peuple a traversé
Au merveilleux sentier
Qu’il a rouvert.
Pourquoi ne pas franchir la mer ?
Depuis le jour du sang versé,
Vous savez bien que tout est grâce.
Pour embrasser toutes les races
Dans sa bénédiction de feu,
Il étendit les bras :
Le monde est attiré
Au centre du foyer
Où l’on peut voir brûler
Le cœur de Dieu.
Pourquoi ne pas lever les yeux ?
Depuis le jour du sang versé,
Vous savez bien que tout est grâce.
Pour vous garder près de sa face
Et vous transfigurer d’Esprit,
Il étendit les bras :
Le voile est déchiré,
Le livre, descellé,
Qui retenaient caché
Le Dieu de vie.
Pourquoi ne pas courir à lui ?
Depuis le jour du sang versé,
Vous savez bien que tout est grâce.
1 Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
2 Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
3 Oui, le grand Dieu, c'est le Seigneur,
le grand roi au-dessus de tous les dieux :
4 il tient en main les profondeurs de la terre,
et les sommets des montagnes sont à lui ;
5 à lui la mer, c'est lui qui l'a faite,
et les terres, car ses mains les ont pétries.
6 Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
7 Oui, il est notre Dieu ; +
nous sommes le peuple qu'il conduit,
le troupeau guidé par sa main.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ? +
8 « Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
9 où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.
10 « Quarante ans leur génération m'a déçu, +
et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,
il n'a pas connu mes chemins.
11 Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »
Le maître de la vie, prisonnier du tombeau, venez, adorons-le.