Retraites de Carême

Du dimanche 28 février au dimanche 7 mars, 16 séminaristes du premier cycle « disciples-missionnaires » ont participé à une retraite à Magdala en Sologne chez les Sœurs des Fraternités monastiques de Jérusalem.

C’est Mgr Michel Dubost, eudiste, ancien évêque d'Évry-Corbeil-Essonne, et qui était jusqu’à récemment administrateur apostolique de l'archidiocèse de Lyon, qui a prêché cette retraite.

Deux enseignements d’une durée d’environ quarante-cinq minutes étaient donnés chaque jour : un le matin et un l’après-midi. 12 sujets et thèmes furent donc abordés pendant cette retraite : discerner la route, hommes de communication, oser ouvrir son esprit à l’Esprit d’amour, un adorateur parfait, adorer en vérité, former le Christ en soi, vivre comme Jésus aujourd’hui, la vie sacramentelle, la mission, le temps qui passe, le prêtre et la Vierge Marie. A la fin de chaque enseignement, une feuille était remise à chaque retraitant, avec un texte relatif à l’enseignement et cinq pistes formulées sous la forme de questions pour creuser le thème.

Le reste de la journée était ponctuée par la messe et les offices divins vécus avec les sœurs, les repas, balades dans la forêt pour certains, temps de solitude et prière personnelle pour d’autres.

L’attitude humble du prédicateur, avec la possibilité de le rencontrer une ou plusieurs fois pendant la retraite, ainsi que la beauté de la liturgie, aura semble-t-il marqué les esprits pour plusieurs retraitants.

La retraite se termina le dimanche avec la messe marquée notamment par le scrutin de 2 adultes catéchumènes du diocèse de Paris.

Tristan Chaplin - 1ère année - Congrégation de Jésus et Marie

séminariste en 1e annéeMagdala

Vivre un temps de retraite ? À quoi bon ? À quoi bon se perdre dans la campagne poitevine et perdre son regard longuement dans un ciel bleu si ce n’est pour savoir davantage ce que Dieu veut ? A quoi bon se murer dans un cloître du XIIe siècle si ce n’est pour faire mûrir davantage sa propre vie de prière ? A quoi bon aller dans un monastère avec ses frères pour se taire ensemble pendant une semaine si ce n’est pour mieux s’aimer de charité une fois qu’on pourra (enfin !) à nouveau se parler ?

C’est ce beau contraste que le 2nd cycle a vécu la première semaine du mois de mars. Nous étions donc dans l’abbaye de La Puye, magnifique lieu perdu dans la campagne où on est heureux de se retrouver seul auprès de Dieu… Mais le Dieu Trinitaire n’est jamais seul ! Car les Filles de la Croix, sont là, c’est leur maison mère, et les corps des deux fondateurs reposent dans l’église, nous rappelant que c’est aujourd’hui que nous sommes appelés à être missionnaire.

Une semaine en silence, dans ce prieuré, avec un beau temps et des temps de méditation prêchés par le père Amouriaux, supérieur général des eudistes. C’est de plain-pied et de tout cœur que je suis rentré dans cette semaine de retraite. Il est toujours bon pour un séminariste, comme pour chaque chrétien, de prendre le temps … « de prendre le temps de saisir ce que l’on est ».

De goûter à nouveau comment Dieu me regarde et me guide dans ma vie. D’écouter avec fraîcheur l’appel aimant du Christ à le suivre. De se laisser à nouveau saisir par le parfum de l’Évangile.

« Prendre le temps de s’arrêter » auprès de Celui que je suis heureux de servir m’aide à dynamiser mon quotidien et à savoir où Jésus m’attend. Car, comme chacun le sait : « Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. »

Ruben Hercent - Diocèse d’Orléans - 4e année

séminariste en 4e annéeAbbaye de La Puye